07 octobre 2022

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©Photo : gracieuseté

Un grand requin blanc.

Le requin blanc, de son nom scientifique, Carcharodon carcharias, est un prédateur pouvant atteindre jusqu’à sept mètres de long, mais avoisine généralement les quatre mètres. Comme tous les prédateurs, il a développé des adaptations particulières pour attraper ses proies. En plus de ses mâchoires dentées, le requin blanc à des capacités sensorielles hors du commun. Il peut détecter les champs électriques tels que les contractions musculaires de ses proies, mais il a aussi la capacité de détecter les changements de pression grâce à des lignes sensorielles le long de son corps. Ce n’est pas pour rien que c’est l’un des « tops » prédateurs des océans !

Le requin blanc est réparti dans la quasi-totalité des océans du monde. Il est communément vu comme un requin d’eaux chaudes, bien qu’il se retrouve dans les eaux fraiches du Saint-Laurent. On l’observe dans le golf et également dans l’estuaire où il est beaucoup plus rare. Le requin blanc n’est qu’un visiteur temporaire au Québec. On peut le croiser seulement de juillet à octobre, hors exceptions. Il est utile de préciser que ce requin est en voie de disparition et qu’il a un statut de protection depuis 2005.

Il est impressionnant de se dire qu’un tel animal se retrouve dans les eaux qui bordent Rimouski. Mais rassurez-vous il est très rare de pouvoir en apercevoir un même quasi impossible pour un baigneur, kayakiste ou plongeur. Pour informations, le requin blanc a fait état d’à peine une centaine de signalements depuis plus d’un siècle et demi. De plus, le requin blanc adulte n’est pas familier des côtes. Il se retrouve principalement en haute mer et rarement à la surface. Alors aucun souci pour les quelques téméraires qui s’aventureraient dans les eaux froides du Saint-Laurent ! Et même si vous tombez nez à nez avec ce fascinant requin, il y a surtout de grandes chances qu’il vous ignore.

Cependant, si vous ressemblez à un phoque, méfiez-vous…